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Le Projo Bleu
Dylan Northoir, créateur du blog et auteur des critiques et des analyses. Je suis étudiant en seconde année de Master cinématographique à l'université de Lille 3. Le Projo Bleu est un projet visant à étudier des films et des séries par la critique et l'analyse.

Critique de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania de Peyton Reed (2023)

Ant-Man et la Guêpe : Quantumania de Peyton Reed (2023) est un énième film de chez Marvel Studios, on prend l’habitude de ne plus les compter. Étant ma première critique sur un film Marvel Studios dans le projet Le Projo Bleu, je tiens à dire que l’idée de connecter un nombre incroyable de films entre eux pour former une immense diégétique (univers) dans une seule franchise a toujours été quelque chose de remarquable à mon humble avis. Cependant, tous les films de la franchise qui sortent à présent au cinéma sont tatoués par les autres plus anciens ou par ceux qui viennent à peine de sortir. Alors, si on se disait que ce film était le seul de la franchise Marvel et qu’il avait seulement lui-même comme conquérant pour le spectateur ? Évoquons directement l’introduction d’un vilain en pleine dynastie qui reviendra dans au moins un autre projet de Marvel Studios. Le personnage de Kang (Jonathan Majors) se voit introduit comme il se doit et c’est sur cela que repose tout l’enjeu du film. 

Ant-man (Paul Rudd), sa copine qui vole et le reste de la petite famille débarquent dans le monde quantique qui est un univers dont la totalité de son esthétique est clairement introduite dans ce film. Il présente au spectateur la viscosité de ses êtres et de ce qui le compose. Malgré la beauté des paysages, nos chers personnages souhaitent ne pas camper plus longtemps dans ce lieu peu touristique. Si le film prend le temps de nous montrer le début de leur épopée, il tâche de se précipiter lorsque Kang conquit le récit. Certaines actions qui demandent simplement du rythme et moins de rapidité sont effacées au profit du conquérant. Encore une fois, si l’on prend le film simplement pour ce qu’il est sans le plaquer dans une collection à côté des autres films Marvel Studios, ce troisième opus d’Ant-Man n’apporte pas grand-chose au personnage qui vit simplement une épopée familiale contre un gros méchant qui se moque du temps. La relation père fille entre Scott et Cassie (Kathryn Newton) représente un point positif du film. Ils font une paire efficace et s’échangent des expériences que procure leur costume. Ce rapprochement causé par l’isolement du monde quantique semble être une bonne idée, pour autant le film nous rappelle que c’est un récit principalement tourné sur Ant-Man et la guêpe (Evangeline Lilly). Pour évoquer le personnage de Modok, il est plutôt risible et ne sert pas à grand-chose. D’ailleurs, c’est dommage qu’un vilain soit humoristique et visuellement, par les effets spéciaux, une sorte de boutade qui fait rire le spectateur.

Le film n’est pas si mauvais mais l’univers bien introduit n’a au final pas une grande identité  et les personnages restent attachants. Kang promet cependant d’être un beau « fumier » dans le reste de la franchise. L’humour du film est maîtrisé tout comme sa bande-son qui n’est pas plus atypique que cela mais elle fait le travail que je souligne tout de même. L’esthétique de l’univers quantique éloignée de notre monde ne nous surprend pourtant pas vraiment. Notons aussi qu’on s’éloigne pas mal des deux premiers opus. Pourtant, aller voir ce film en ayant vu les précédant car ils sont bénéfiques à l’humour entre autres et en sachant qu’il y aura plus à se mettre sous la dent du vilain qu’est Kang dans la suite.


Auteur de la critique : Dylan Northoir

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