Critique de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania de Peyton Reed (2023)
Ant-man (Paul Rudd), sa copine qui vole et le reste de la petite famille débarquent dans le monde quantique qui est un univers dont la totalité de son esthétique est clairement introduite dans ce film. Il présente au spectateur la viscosité de ses êtres et de ce qui le compose. Malgré la beauté des paysages, nos chers personnages souhaitent ne pas camper plus longtemps dans ce lieu peu touristique. Si le film prend le temps de nous montrer le début de leur épopée, il tâche de se précipiter lorsque Kang conquit le récit. Certaines actions qui demandent simplement du rythme et moins de rapidité sont effacées au profit du conquérant. Encore une fois, si l’on prend le film simplement pour ce qu’il est sans le plaquer dans une collection à côté des autres films Marvel Studios, ce troisième opus d’Ant-Man n’apporte pas grand-chose au personnage qui vit simplement une épopée familiale contre un gros méchant qui se moque du temps. La relation père fille entre Scott et Cassie (Kathryn Newton) représente un point positif du film. Ils font une paire efficace et s’échangent des expériences que procure leur costume. Ce rapprochement causé par l’isolement du monde quantique semble être une bonne idée, pour autant le film nous rappelle que c’est un récit principalement tourné sur Ant-Man et la guêpe (Evangeline Lilly). Pour évoquer le personnage de Modok, il est plutôt risible et ne sert pas à grand-chose. D’ailleurs, c’est dommage qu’un vilain soit humoristique et visuellement, par les effets spéciaux, une sorte de boutade qui fait rire le spectateur.
Le film n’est pas si mauvais mais l’univers bien introduit n’a au final pas une grande identité et les personnages restent attachants. Kang promet cependant d’être un beau « fumier » dans le reste de la franchise. L’humour du film est maîtrisé tout comme sa bande-son qui n’est pas plus atypique que cela mais elle fait le travail que je souligne tout de même. L’esthétique de l’univers quantique éloignée de notre monde ne nous surprend pourtant pas vraiment. Notons aussi qu’on s’éloigne pas mal des deux premiers opus. Pourtant, aller voir ce film en ayant vu les précédant car ils sont bénéfiques à l’humour entre autres et en sachant qu’il y aura plus à se mettre sous la dent du vilain qu’est Kang dans la suite.
Auteur de la critique : Dylan Northoir
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